En 2012, la Commission du Codex Alimentarius a adopté des limites maximales de résidus (LMR) pour la ractopamine dans les tissus des porcs et des bovins. L'Égypte, un pays qui enregistre une forte consommation de foie de bœuf, a réalisé une évaluation des risques sanitaires afin d'estimer les risques associés à l'adoption des LMR du Codex et à l'adoption éventuelle de valeurs alternatives qui pourraient offrir une meilleure protection. La ractopamine a été caractérisée sur la base d'évaluations antérieures réalisées par des agences réglementaires internationales, et une dose journalière acceptable a été fixée à 1μg/kg pc pour une exposition chronique et aiguë à la ractopamine. Les données de consommation de foie de bœuf pour la population égyptienne ont été recueillies par une enquête sur le terrain (529 ménages, 1929 individus). Des poids corporels standards de 60 et de 70 kg ont été utilisés comme poids potentiellement représentatif de la population égyptienne. Des simulations ont montré que lorsque la LMR de la ractopamine dans le foie de bœuf est fixée à 40 μg/kg (LMR Codex) ou à 20μg/kg, la valeur indicative basée sur la santé de 1 μg/kg pc n'était pas dépassée, suite à une exposition chronique ou aiguë. De fait, Il a été démontré qu'une LMR de 20 μg/kg de ractopamine dans le foie de bœuf offrait une protection optimale aux consommateurs égyptiens, compte tenu des autres sources potentielles d'ingestion de ractopamine et des habitudes de consommation normalement élevées, et il a donc été recommandé de l'adopter en Égypte. Cette étude présente les intrants, le modèle et les résultats de l'évaluation probabiliste des risques qui ont soutenu cette recommandation.

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